Sim Smiterling

Nom et prénom du personnage : Sim Smiterling (surnommé « le faucheur »)

Éléments naturels : le Mana (uniquement si c’est obligatoire)

Qualités, défauts, signe(s) particulier(s): Pour répondre à ces trois champs, je vous présente sa description physique et psychologique qui saurant davantage vous éclairer :

Description physique : D’une taille non négligeable, même pour un représentant de sa race, il va sans dire que Sim n’a aucun mal à intimider son prochain et que souvent, son apparence seule lui garantit la victoire dans un argument. Véritable colosse à la carrure plus que respectable pour n’importe quel guerrier voire vétéran (et l’armure compte pour une fraction négligeable de l’ensemble pour ne pas dire rien du tout), on le dit d’une force prodigieuse, ce qui lui a valu son surnom car la légende urbaine veut que chaque coup qu’il assène tue instantanément. Ce qui est naturellement faux et Sim le reconnaîtra bien volontiers si on le lui demande. Cependant, il est vrai que rares sont ceux qui se sont relevés après l’avoir affronté… Et si on le dit robuste et difficile à tuer, c’est uniquement parce qu’il est en excellente condition physique (mais rappelons ici que cela ne l’a pas empêché de se retrouver avec une cicatrice qui lui couvre une bonne partie du visage) et que son armure est d’excellente facture et d’une solidité presque à toute épreuve. Et le presque prend ici tout son sens car il n’est pas rare de voir l’armure du seigneur de guerre en réparation… Et personne d’autre que lui n’a le droit d’y toucher donc il est souvent dans la forge de sa forteresse en train de réparer pour une énième fois son fidèle équipement de combat. On lui reconnaît aussi une endurance et une vivacité hors du commun, une vigueur décontenancent et une agilité stupéfiante mais après tout, le seigneur de guerre Smiterling n’est pas n’importe qui. Avec autant de points forts, on pourrait s’attendre à ce qu’il se croit invincible mais c’est bien là tout le contraire. Il se sait mortel, ne se lance pas dans des combats perdus d’avance et il ne se bat que pour protéger ses intérêts. Il n’a rien du héros de légende que l’on pourrait attendre de lui en termes de comportement mais bien tout du stratège rusé et calculateur. Pour lui, agir d’instinct ne mène qu’à la mort bien que cela soit parfois contestable quand on connaît sa façon d’agir. Mais encore là… Personne n’ira le lui dire en face…

Si on s’arrête sur le point de cette fameuse armure… Et bien il faut savoir que ce n’est en rien une de ces pièces d’apparat juste bonne à mettre en valeur l’apparence de son porteur. Cette armure là est faite de façon à accorder une grande liberté de mouvements sans négliger la robustesse et la résistance de l’armure ou encore l’aspect offensif de cette dernière. Garnie de pointes en divers endroit, y comprit sur ses gants (bien ces dernières se situent au bout des doigts, comme des griffes mais sont adaptables au point de pouvoir se retrouver au niveau de ses jointures lorsqu’il ferme les poings) et sur son bouclier, cette protection est une arme en soit dont le seigneur de guerre sait faire un redoutable usage. De façon générale, il mène ses combats avec sa fidèle épée, une épée qui normalement nécessiterait un maniement à deux mains mais que le seigneur de guerre manie à une seule et qui serait supposément enchantée (et tous savent ô combien le seigneur de guerre entre dans une rage folle quand on sous-entends cette possibilité, hurlant à qui veut bien l’entendre que Sim Smiterling n’a besoin de rien d’autre que sa personne pour mener ses combats et qu’il n’a nul besoin de magie pour remporter un affrontement).

Description psychologique : On pourrait s’attendre à ce que le seigneur de guerre soit un humain pour qui la vie est facile et pour qui le pouvoir est garantie de saine santé mentale au vu de l’utilisation qu’il en fait. Il n’en est rien. Mais alors là loin de là. Car si le seigneur de guerre agit comme une personne calme et posée, entre ses deux oreilles c’est une tout autre logique. Car voyez-vous… Il est très possessif. Dans le genre maladif.

Passons ici les détails plus politiques qui viennent pimenter ses réflexions et l’on a une bonne idée de la mécanique interne de cet esprit retors et traître. Malgré cette lacune évidente aux yeux d’un observateur omniscient, il n’en demeure pas moins que Sim est pour ses hommes ce que l’on pourrait pratiquement espérer de mieux. Meneur né, ne reculant devant rien pour défendre ses intérêts, rares sont ceux qui osent contester ouvertement ses actions car il ne laisse rien passer. Le plus petit commentaire peut-être synonyme de peine de mort, une simple hésitation un aller simple pour la torture. Et bien sûr, les rumeurs vont bon train quand à son comportement général. Certains disent que c’est depuis qu’il a été « défiguré » qu’il est aussi impitoyable tandis que d’autres croient dur comme fer que cet homme n’en est pas un et que de la glace coule dans ses veines. Ces derniers par contre ont curieusement connu une fin peu enviable.

Biographie : On ne connaît pas grand-chose de la jeunesse de Sim Smiterling et les événements connus de son passé remontent à son adolescence plus tardive.

C’est à l’âge de seize ans que l’on peut retracer le premier haut fait officiellement recensé bien que certaines rumeurs des plus persistantes lui attribuent dès exploits à l’âge de… Quatre ans. Évidemment, ces pistes ne furent jamais réellement ni exploités ni vérifiées, tenant davantage du bruit de couloir que d’affirmation sérieuse. Ce premier haut fait fut relaté dans plus d’un livre et louangé dans plus d’un poème quand le jeune Sim, alors d’un niveau comparable à celui d’un cadet de l’armée, prit les armes pour mater une révolte qui sévissait dans un des secteurs du royaume de son père. Avec une poignée de soldats et une cinquantaine de miliciens, il parvint à tenir suffisamment longtemps la grande herse donnant accès à l’unique route menant au château de sa famille pour permettre aux divers détachements envoyés par son père d’arriver pour terminer ce qu’il avait commencé, à savoir, réprimer l’émeute. La rumeur veut qu’on le retrouva sur une montagne de corps, provoquant ses ennemis à l’affrontement, refusant de céder ne serait qu’un centimètre de terrain. De digne héritier d’un seigneur plutôt dur, il devint un héros, une réputation qui serait appelée à le suivre pour le reste de ses jours.

Les chroniqueurs ont depuis longtemps perdu le compte des incalculables combats qu’a mené le seigneur de guerre et ce contre pratiquement tous les ennemis possibles et imaginables. Le seigneur de guerre se plaît à dire que s’il devait compter ses victoires et recevoir une pièce d’or pour chacune d’entre elles, il aurait de l’argent à ne plus savoir quoi en faire pendant plus d’une vie. Et cela par contre ne semble que le rendre de plus en plus méfiant, de plus en plus prudent à chaque combat, craignant que ses ennemis finissent par trouver un moyen de le vaincre. Il continue à se trouver au cœur de la bataille mais qu’on ne s’attende pas à le voir foncer dans le tas sans réfléchir… Ce n’est pas son genre et ne le sera jamais… Fin connaisseur de la grande majorité des cultures du monde, le seigneur de guerre les étudie pour trouver les faiblesses de ses ennemis, ce qui mobilise une grande partie de ses temps libres et lui font faire plusieurs réunions stratégiques lorsque le besoin de partir au combat se fait sentir. Formellement opposé aux jugements hâtifs et aux actes irréfléchis, il a évité bien des désastres en supervisant lui-même plusieurs officiers de terrain, certains trop ambitieux ou avides de gloire personnelle ou encore ayant commit l’erreur de sous-estimer leur ennemi. La rumeur raconte qu’il se présenta un jour sur le champ de bataille, venant prêter main forte aux troupes sous son commandement et que, l’ayant aperçu dans la mêlée, le commandant ennemi ordonna le repli de ses troupes. Sa réputation n’est plus à faire et on raconte qu’il organise un repas somptueux pour les officiers qu’il capture (y comprit celui qui l’a « défiguré »)… Avant de les faire exécuter sans le moindre remord. Curieuse coutume, certes, mais comme cela semble l’amuser, on ne conteste pas de peur de passer de vie à trépas en moins de temps qu’il n’en fait pour le dire…

Et bien sûr on ne pourrait parler de l’histoire du seigneur de guerre sans aborder l’aspect religieux de la chose. Certains disent que c’est parce qu’il a des tendances proches de l’athéisme alors que d’autre jurent que c’est parce qu’il trouve que les divinités axent leur champ d’action sur des choses qui « ne contribuent pas à la bonne marche de l’état, tant au niveau politique, économique, social ou militaire ». Il y a probablement une part de vrai dans les deux théories mais dans quelles proportions? Difficile à dire… Autant certains jours Sim semble le plus dévoué des hommes, autant en d’autres moments il entre dans une rage folle au simple nom d’une divinité.

Ce que l’on sait du seigneur de guerre, c’est ce qu’on l’a vu faire. Ce qu’on ignore de lui, c’est tout en dehors de ces moments. Et du dit seigneur de guerre on ne sait pratiquement rien. Et pas qu’un rien innocent, un simple constat. Un rien qui inspire la crainte et pour certains la terreur, rien de moins. Il ne se plie à la volonté de personne et semble n’avoir de respect, si l’on peut appeler la chose ainsi, que pour ses officiers. Tant qu’il dirigera d’une main de fer son minuscule royaume sans faiblir, il pourra continuer à agir sans avoir de comptes à rendre. Cependant, le jour où cela prendra fin… Il n’aura plus qu’alors à se trouver une façon de se sortir du pétrin, chose dont il a, après tout, l’habitude… Et il faut reconnaître en sa faveur par contre qu’il est loin d’être un mauvais gestionnaire : bien que récemment les fronts se soient stabilisés, il a fait gagner des kilomètres de territoires au royaume et a empêché tout ennemi ne serait-ce que de poser un orteil sur le sol du centre de son pouvoir. Sous sa gouverne, on ne peut observer qu’effets positifs et croissance dans tous les secteurs. Évidemment, l’aspect répressif de son règne vient assombrir les choses…

Statut dans le royaume : Aussi incroyable que cela puisse paraître, neutre