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| Quand on se joue de la mort... | |
| | Auteur | Message |
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Alucard Esper Magister
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Feuille de personnage Race: Vampire Premier élément: Sang Second élément: Ténèbres
| Sujet: Quand on se joue de la mort... Sam 7 Jan - 3:24 | |
| DébutSes terres desséchées et rougies, ses herbes mortes, son étendue infinie et angoissante, la plaine des duels accueillit son maître dans la même atmosphère morbide que d'habitude, conférant au vampire l'agréable sensation de retrouver un foyer. Une douce odeur de sang empreignait le vent qui soufflait sur son visage, si agréable qu'il en emplit ses poumons, bien que ceux-ci avaient depuis longtemps cessé de réclamer de l'air. Lorsqu'il eut suffisamment apprécié son retour sur son territoire, Alucard tira sur les rênes de son cheval -ou plutôt du cheval d'Arwen, son élève, qui s'énerverait sûrement de cet emprunt. Il sauta à terre et tendit galamment la main à Lullaby pour l'aider à descendre, puis congédia le destrier d'une claque à l'arrière train. Il avait déjà suffisamment réduit le nombre des chevaux de la cour, celui-ci retrouverait son chemin jusqu'aux écuries royales comme sa propriétaire lui en avait donné l'habitude. Le vampire rassura son accompagnatrice : - Je connais un raccourci depuis la plaine qui nous évitera un retour aussi long que l'aller, nous n'avons plus besoin de monture.Il se mit ensuite à marcher d'un pas tranquille auprès d'elle, prenant la direction que lui indiquait l'odeur de sang frais. Il n'avait pas besoin de créer des ennemis, il lui suffisait simplement d'en trouver. Malgré son impatience à mettre sa nouvelle amie à l'épreuve et à découvrir son style de combat, il prit son temps et engagea la conversation : - Votre chant, tout à l'heure... Que signifiaient ses paroles ?Il ne voyait pas la demoiselle s’époumoner en chants d'amour désespérés, comme le faisait la plupart des jeunes femmes. De plus, elle avait semblé réellement plongée dans son chant, et cette implication l'intriguait. Après un petit quart d'heure de marche, Alucard aperçut les adversaires qu'il avait traqués. Eux aussi, les avaient remarqués. Il tendit un bras sur le côté pour arrêter Lullaby et fixa les quatre créatures, l'incitant implicitement à suivre la direction de son regard pour constater par elle-même leur présence. D'une taille imposante, les quadrupèdes arboraient une échine déformée par des vertèbres longues et pointues qui se prolongeait en une queue uniquement constituée d'os et se terminait en une pique acérée. Le reste de leur corps exposait leurs chairs à vif, où paraissaient ça et là quelques lambeaux de peau putréfiés. Leur tête, un crâne aux orbites vides encadré par des oreilles pointues à l'aspect vaguement félin, mettait en évidence de larges crocs et une longue langue fourchue que l'absence de mâchoire inférieure faisait trainer au sol. - Spoiler:
Trois cadavres humains dépecés gisaient aux pattes des créatures qui, d'après ce qu'Alucard put deviner des langues ensanglantées, avaient été interrompues en plein repas. Naturellement, les quadrupèdes, comme tous les êtres qui peuplaient la plaine des duels, n'auraient jamais délibérément attaqué le Maître de ces terres, aussi le vampire dut-il leur en donner l'ordre sous l'emprise hypnotique du Sang Noir, l'un de ses sorts préférés, afin de ne pas éveiller la méfiance de sa belle amie. Tandis que les bêtes chargeaient vers eux à toute vitesse, il prévint Lullaby d'un ton grave : - Vous n'aurez pas grand chose à craindre de leurs dents, ces choses n'ont pas de mâchoire inférieure. Mais le plus léger contact avec leur langue vous écorcherait la peau plus efficacement que ne le pourrait la plus tranchante des lames. Sur ces mots, il s'éloigna prudemment d'elle et fit apparaître dans sa main sa vieille épée, qu'il tendit aussitôt en position défensive. Il ignorait si ses avertissements lui serviraient : après tout, peut-être connaissait-elle déjà ces créatures. Lui-même ne les avait découvertes qu'à son arrivée et n'en connaissait pas le nom, bien qu'il les ai toujours affectueusement surnommées "Slurpy". Il n'avait pas jugé utile d'informer Lullaby de cette familiarité, toutefois. Deux des créatures vinrent lui faire face, tandis que l'autre moitié se jeta littéralement sur sa compagne. Il lança une première frappe en avant, les manquant volontairement tout en surveillant Lullaby du coin de l’œil. Il ferait trainer son combat le temps qu'elle ne tue elle-même ses propres attaquants, de façon à ne pas "pouvoir" intervenir pour l'aider. Toutefois, si la jeune femme ne parvenait pas à les vaincre et se retrouvait en situation réellement périlleuse, il se tenait prêt à réagir. | |
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| Sujet: Re: Quand on se joue de la mort... Sam 7 Jan - 22:24 | |
| La dernière question d'Alucard portait sur son habitude à monter à cheval, ce qui fit naître un grand sourire sincère sur les lèvres de la demoiselle. Ah, l'équitation ! Comme toute fille de bonne famille qui se respecte, elle avait appris à monter et avait toujours considéré cela comme un plaisir et non une activité chic et bien vue de la bonne société. On lui prêta une monture, d'une magnifique robe palomino. Elle grimpa sur sa selle à la manière des Amazone, les deux jambes d'un côté. Quel autre choix avait-elle avec sa longue robe ? Elle s'imaginait très mal dire à son nouvel ennemi ami : " Veuillez m'excusez cher Alucard, ma tenue n'étant pas appropriée à notre petit programme, je vais aller me changer et je reviens vous faire profiter de ma présence". Ridicule. Bénie soit son éducation qui lui permit de chevaucher à la suite du vampire en toute confiance. Il fit halte et sauta souplement à terre, avant de tendre la main à Lullaby pour l'aider à descendre. Elle prit appui sur sa main sans se faire prier et posa pied à terre. D'une claque sur la croupe, il fit partir les montures. - Je connais un raccourci depuis la plaine qui nous évitera un retour aussi long que l'aller, nous n'avons plus besoin de monture.Puis il se mit en route, suivit par la jeune femme. Ils marchèrent dans le silence, le seul bruit notable étant celui de leur pas dans les herbes sèches de l'étrange plaine. Un âcre odeur de sang flottait mais cela ne dérangeait nullement la sorcière. - Votre chant, tout à l'heure... Que signifiaient ses paroles ?- Les paroles sont assez... personnelles. Elles parlent d'une vengeance.Préciser qu'il s'agissait de sa vengeance personnelle envers cet homme qui l'avait lâchement abandonnée était une précision bien inutile pour le vampire. Il n'avait pas à savoir que Lullaby était instable sentimentalement et encore plus mentalement. Elle ne lui faisait pas confiance. Du moins, pas totalement. Après un petit quart d'heure de marche, l'odeur métallique du sang s'intensifia et ils se retrouvèrent à proximité d'étranges créatures, elles-mêmes penchées sur des cadavres -ou ce qu'il en restait- humains. Les animaux à l'aspect aussi repoussant que fascinant semblèrent hésiter à les attaquer et finirent par se mettre à courir vers eux. - Vous n'aurez pas grand chose à craindre de leurs dents, ces choses n'ont pas de mâchoire inférieure. Mais le plus léger contact avec leur langue vous écorcherait la peau plus efficacement que ne le pourrait la plus tranchante des lames. - Merci pour ces précisions, fit-elle avec une pointe d'ironie. Les quatre animaux se séparèrent, deux pour chacun. Alucard semblait vouloir les combattre "à l'ancienne", avec une épée qu'il fit apparaître. Lullaby, elle, décida de faire appel à ses chers pouvoirs et elle regroupa ses petits papillons en un plus grand, qui s'accrocha à l'échine hérissée d'un des deux assaillants, avant de s'éteindre en grésillant, ayant profondément brûlé la créature. Pointant sa longue pipe de bois sur la créature blessée, elle laissa un nouveau flot de formes enflammées découler de l'objet et entourer l'ennemi dans son étau brûlant. - Dites-moi mon cher ami, quelles sont ces créatures ?Décidément, la robe longue n'était pas des plus pratiques pour se mouvoir, aussi usa-t-elle de son pouvoir pour modifier légèrement sa tenue, raccourcissant considérablement sa robe et laissant ainsi voir ses longues bottes de cuir (le changement s'apparentant à ça). D'accord, une tenue pareille avec un vampire aux idées plutôt tordues à côté de soi, ça ne donnait pas forçément d'idées très saines. Sa longue pipe fondit et devint une canne à embout d'or, formant vaguement le prof d'un oiseau. Un aigle, peut-être. Frappant le sol de son nouveeau joujou rutilant, elle fit s'élever une petit colonne de feu qui s'enroula autour du cou du second assaillant, le premier ayant reculé. - Vous ne connaîtriez pas un point faible, chez ces peluches bavantes ? grogna-t-elle en évitant la langue baveuse d'une des créatures pour mieux se faire toucher dans le dos par l'autre. Grimaçant sous la douleur lacinante, elle donna un coup de pied dans le flanc brûlé de celui qui avait eu le culot de déchirer son haut dans le dos, l'envoya boulant quelques mètres plus loin.
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| | | Alucard Esper Magister
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| Sujet: Re: Quand on se joue de la mort... Mer 11 Jan - 22:09 | |
| - Ma chère amie, je ne connais pas beaucoup plus de ces créatures que ce que je vous en ai déja dis ! Leur nom m'est inconnu, mais cela vous aurait-il pour autant aidé à mieux les affronter ?
Alucard combattait distraitement ses adversaires, tout juste assez concentré pour parer leurs attaques. Son attention reposait sur la jeune femme, qui s'en sortait plutôt bien, protégée par son armée de papillons enflammés. Gênée par sa robe, elle fit perdre à son habit sa prude longueur victorienne, revêtant à la place une jupe à la découpe aussi pratique qu'agréable à regarder.
Le vampire lâcha une exclamation de douleur, surpris par le contact déchirant de la langue d'une des créatures sur sa main. Son instant de "surveillance prolongée" vers les arrières de la sorcière lui valut la perte de son gant et une profonde entaille d'où le sang suintait si abondamment qu'il dut refermer sa prise sur l'épée pour ne pas risquer qu'elle lui glisse de la main. Cette attaque était gênante : non pas parce qu'elle l'avait blessé, mais parce qu'elle avait permis à la bête d'absorber son sang, ce qui impliquait qu'elle gagnerait bientôt en force et en endurance. Il ne pouvait plus jouer, il lui fallait s'occuper sérieusement de ses agresseurs. Alucard porta deux rapides coups de lame, et les corps des deux créatures s'affalèrent tandis que leurs tête s'envolèrent quelques mètres plus loin avant de tomber puis de rouler à terre.
Débarrassé de ses ennemis, il dénoua la lavallière carmin qui ornait son col et l'enroula autour de sa main, préférant dissimuler ses capacités de guérison rapide à sa compagne. Celle-ci n'avait pas semblé s'étonner de son exposition au soleil, il en avait donc conclu qu'elle n'avait pas deviné sa véritable nature. Toujours occupée par son propre combat, elle le questionna de nouveau sur ses sujets à longue langue. Bras croisés, il lui sourit calmement, se plaisant à la narguer tandis qu'elle était encore embêtée par ces derniers :
- Je leur suppose les points faibles de tout êtres de chair... Apparemment ils sont plus sages lorsqu'ils sont privés de leur tête. Peut-être devriez-vous vous montrer plus sévère avec eux ?
Les brulures infligées par les flammes de Lullaby s'étaient montrées efficaces : ses attaquants étaient désormais ralentis par la douleur et hésitaient à s'élancer sur elle, craignant de nouvelles frappes de feu. Leurs chairs brulées tombaient au sol et une odeur de pourriture empestait l'air. La demoiselle les avait bien matés. Toutefois, les lésions n'avaient pas suffit à provoquer une mort instantanée, les bêtes en souffriraient un moment avant d'y succomber. Un moment suffisamment long, peut-être, pour retourner la situation contre la belle ?
- Au fait, votre nouvelle tenue vous va à ravir ! J'aime particulièrement le dos nu du haut, soit dit en passant...
Ennuyé par la crainte passive de ses animaux de compagnie, le mage de sang fit de nouveau appel au sort de Sang Noir pour leur adresser l'ordre d'attaquer sans retenue. Cet affrontement n'avait que trop duré, il était temps d'en désigner le ou les vainqueurs. Et si Lullaby n'était pas capable de combustions spontanées ou d'attaques plus redoutables, elle risquait de perdre son avantage face à l'agressivité accrue des bêtes, maintenant qu'elle était blessée...
- Souhaiterez-vous passer à l'hôpital du Nieb une fois que vous aurez fini de jouer avec vos peluches, ou bien pourrons-nous continuer sur la plaine, Lullaby ?
Le ton calme et poli, Alucard interrogeait son amie sans le moindre signe d'inquiétude, autant pour se moquer de sa situation que pour lui signifier sa confiance en elle. Il n'avait pas besoin de lui venir en aide ou de craindre pour sa vie : il savait qu'elle s'en sortirait.
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| | | Lullaby Magie niveau 1
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| Sujet: Re: Quand on se joue de la mort... Jeu 12 Jan - 21:47 | |
| Alucard lui signala avec une pointe d'ironie, selon elle, qu'il ne connaissait pas ces étranges créatures. Elle fronça son joli nez, déçue. Sa petite moue disparut cependant de son visage quand son compagnon d'arme momentané poussa un petit râle de douleur. Cette douleur ne sembla guère plaire à l'homme car il commença à se battre plus sérieusement et envoya les têtes baveuses de leur nouveaux amis un peu plus loin, leur corps restant toutefois à ses pieds.
- Je leur suppose les points faibles de tout êtres de chair... Apparemment ils sont plus sages lorsqu'ils sont privés de leur tête. Peut-être devriez-vous vous montrer plus sévère avec eux ?
Elle esquissa un petit sourire suitant de sadisme et fit jaillir de ses mains une colonne de feu qui s'enroula paresseusement autour du cou d'un des monstres, avant de se resserrer comme une serpent. Les jappements de douleur de la bestiole ravirent Lullaby, qui se délectait de la souffrance comme d'un bon petit gâteau bien sucré.
- Au fait, votre nouvelle tenue vous va à ravir ! J'aime particulièrement le dos nu du haut, soit dit en passant...
La demoiselle haussa un sourcil. Elle s'en fichait, en fait. Son regard se posa sur le serpent de feu qui continuait lentement à resserer son étreinte mortelle sur la créature qui était maintenant clouée au sol, l'air lui manquant quelque peu.
- Souhaiterez-vous passer à l'hôpital du Nieb une fois que vous aurez fini de jouer avec vos peluches, ou bien pourrons-nous continuer sur la plaine, Lullaby ?
Son ton poli fit frissonner la sorcière. C'était bien différent du ton sensuel et arrogant qu'il avait utilisé jusqu'à maintenant. Un petut sourire étira ses lèvres lorsqu'il prononça son prénom car elle se fit la réflexion qu'il ne l'avait pas encore appellée ainsi. Le feu avait fini son oeuvre sur la créature et Lullaby chercha du regard la deuxième. Elle le regarda s'approcher et fit une geste, déclenchant l'apparition d'un immense papillon juste devant la créature. Le papillon n'était qu'une simple forme à même le sol qui s'emflamma quand la bestiole dégoulinante de bave et de sang marcha dessus. Ce fut un joli feu d'artifice, selon elle. Il ne souffra pas longtemps, malheureusement, car le feu le consumma très vite.
- L'hôpital du Nieb ? Et puis quoi encore ! Plutôt me faire découper en rondelles par ces défuntes créatures, fit-elle avec une moue de dégôut.
Elle fit appel à sa maîtrise du vent pour recoiffer sa chevelure blonde en natte, sa coiffure habituelle. Elle s'étira légèrement, ses bras la picotant. Jamais elle n'avait utilisé ses pouvoirs en telle quantité dans un laps de temps aussi court. C'était assez éprouvant pour elle.
- Et maintenant, que faisons-nous ?
Tout en attendant la réponse d'Alucard, elle se tortilla pour poser le bout des doigts sur l'étoffe déchirée. Ramenant sa main devant elle, elle vit avec dégoût son sang maculer ses doigts fins. Elle adorait voir le sang couler mais avait horreur de voir son propre sang maculer quelque chose. Précautionneusement, elle tâta la blessure afin de s'assurer qu'elle n'était pas trop grave. L'entaille était longue mais peu profonde. C'était déjà rassurant. Elle cesserait de saigner d'ici quelques dizaines de minutes, tout au plus. Son regard fut capté par une silhouette qui se dessinait au loin.
- J'espère qu'il n'y a pas de créatures buveuses de sang dans les environs... marmonna-t-elle. C'est quoi encore ce truc ? fit-elle en désignant d'un mouvement de tête la bestiole qui ressemblait vaguement à une hyène montée sur des échasses.
{Désolée, mon texte est nul >_< Et le petit rigolo qui a éditer ce petit message va SOUFFRIR ! Alucard, si c'est toi, tu vas faire connaissance avec mon volcan rose !}
Dernière édition par Lullaby le Ven 13 Jan - 19:37, édité 1 fois | |
| | | Alucard Esper Magister
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| Sujet: Re: Quand on se joue de la mort... Ven 13 Jan - 2:54 | |
| Alucard sourit à Lullaby d'un air admiratif, ravi qu'elle partage son avis quant à l'hôpital du Nieb. Eut-elle accepté un détour au domaine des bêtas illuminés, le mage aurait probablement fait appel aux plus dangereuses créatures de la plaine pour la blesser sérieusement et ainsi lui donner de véritables raisons d'accepter les soins de quiconque. Mais la jeune femme n'avait pas besoin de ses leçons de morale. En fait, le plaisir sadique qu'elle avait ressenti alors qu'elle avait éprouvé ses ennemis rivalisait de près avec le sien... C'en était grisant ! Une brise arrangea la chevelure dorée de la sorcière, attirant le regard appréciateur du vampire, qui répondit à sa question sans la quitter du regard : - Eh bien, nous avançons pour trouver les ennuis, évidemment !Lullaby leva alors une main rougie par son sang. Les yeux de l'Esper Magister s'y portèrent aussitôt, leurs iris pourpres enflammées d'une teinte orange qui trahissait un appétit grandissant. - J'espère qu'il n'y a pas de créatures buveuses de sang dans les environs...Surpris par cette ironie du sort, Alucard éclata soudain en rires hilares. Non, de toute évidence, elle n'avait effectivement pas deviné sa nature cadavérique. Et après tous les efforts qu'il avait rassemblés pour paraître à peu près civilisé, voila qu'il se laissait aller à l'une de ses fameuses crises de démence. Secoué par ses ricanements, il lui fallut quelques secondes supplémentaires pour réaliser la créature que désignait sa compagne et pouvoir articuler : - Ce "truc", ma belle amie, c'est l'ennui qui vient nous trouver !Toujours victime de ses gloussements amusés, il alla se placer dos à la sorcière, de façon à ce qu'ils puissent tous deux combattre en comptant sur l'autre pour protéger leurs arrières. Il sembla alors que les rires d'Alucard se multiplièrent et sonnèrent en échos plus aigus. Mais le vampire s'était à peu près calmé, et ces accès d'hilarité ne venaient pas de lui. Se joignant à l'espèce d'immense hyène aux pattes postérieures anormalement allongées, le reste de la meute arriva en gloussant de tous cotés. Comme le mage de sang l'avait pressenti, la bête ne chassait pas seule, et Lullaby et lui étaient désormais encerclés d'une vingtaine de ces animaux aux gloussements stridents. - Spoiler:
Après un rapide regard hypnotique du Maître de la plaine, le chef de meute se jeta sur ce dernier, tandis qu'une hyène précipitait son trident de bois vers le joli crane de la sorcière. Sans laisser le temps à ses proies de se défendre de ces premières attaques, le reste de la meute referma le cercle autour d'elles et attaqua de toutes parts, tentant de refermer ses énormes mâchoires sur leurs épaules, de déchirer leurs chaires de ses griffes tranchantes ou de plonger ses armes dans chaque partie de corps laissée en ouverture. Alucard lui-même eut du mal à se protéger de cette rafale de coups éparses sans faire usage de ses dons de mage. La rapidité, la force et l'endurance surhumaines dont le dotait sa malédiction seules lui permirent d'y faire face. Malgré cela, il lui était de plus en plus difficile de répondre à ces attaques aussi puissantes que nombreuses sans trahir ses dons vampiriques. Penchant la tête sur le coté juste à temps pour éviter la frappe d'un trident, il sentit leurs ennemis dominer leur affrontement et décida de passer à l'offensive. Le don Calyptien qu'il avait déjà employé un peu plus tôt dans la salle de bal frappa ses adversaires, qui furent tous aveuglés par des taches de sang. Ces quelques gribouillages oculaires lui permirent de reprendre le dessus, et son épée se colora d'un sang nouveau, plongée dans les abdomens poilus des hyènes désarçonnées. Satisfait du combat sur lequel il était parvenu à prendre l'avantage, il décida de s’intéresser de nouveau à sa nouvelle amie. Alors que tous deux étaient toujours absorbés par la masse animale, il lança sur toute la plaine le sort de Pluie Écarlate. Petit à petit, d'épais nuages carmins se rassemblèrent au-dessus des terres mortes, et laissèrent couler à terre de grosses larmes de sang frais. Bientôt, la pluie se mit à tomber si violemment qu'un véritable déluge troubla la vision des habitants de la plaine. Alucard se demanda si la sorcière saurait se défendre des assauts ennemis sous les trombes de sang qui affaiblissaient dangereusement ses flammes, en éteignant parfois même le feu à peine celui-ci apparu. Le visage et les vêtements dégoulinants de sang, il risqua un rapide coup d’œil vers Lullaby, inquiet. { Ce n'est rien, je sais à quel point Alucard peut intimider, chaque perso réagit comme il peut à tant de prestance ; ) Sinon ton texte est très bien : D} | |
| | | Lullaby Magie niveau 1
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| Sujet: Re: Quand on se joue de la mort... Dim 15 Jan - 21:31 | |
| Alucard éclata de rire, ce qui fit frissonner la sorcière. Il semblait légèrement pris de démence et Lullaby le regarda avec un drôle d'air. La hyène s'approcha encore et le gloussement de l'homme fut vite imité par une vingtaine d'animaux, qui suivaient l'étrange bestiole. Alucard se mit dos à elle tandis que les animaux formaient un cercle autour d'eux. Le regard de la sorcière passa furtivement sur leurs massues cloutées et leurs gueule pleines de bave, esquissant un sourire malsain. Elle resserra sa prise sur son étrange canne d'or et attendit que les animaux passent à l'attaque. Elle ne dut pas attendre longtemps et fut rapidement submergée. Ils attaquaient de toute part, visant principalement la tête. Elle fut rapidement couverte de sang, le sien, celui des hyènes, elle ne savait plus exactement. Elle pointa rageusement son arme qui n'en était pas une sous le nez d'une des bestioles qui se demanda pourquoi il sentait comme un vide du côté de ses organes vitaux. La réponse ne lui vint malheureusement jamais. L'air devint plus lourd, plus humide et la sorcière observa du coin de l'oeil les lourds nuages rouges qui avançaient dans le ciel. La fine pluie vermeil tomba et vira rapidement au déluge. Une odeur de sang frais envahit l'atmosphère laissant un goût âcre et métallique dans la bouche de Lullaby. Elle vit avec irritation ses belles flammes s'éteindre en grésillant sous les assauts de la pluie sanguine. Une nuée de papillons dorés l'entoura et s'accrochèrent aux créatures qui poussèrent des cris de souffrance lorsque lesdits papillons prirent feu dans un bel ensemble. Si la scène avait prêté aux idioties, Lullaby aurait sortit les marshmallows et les grillades. Ce qu'elle ne fit bien évidement pas.
Alucard semblait s'en sortir beaucoup mieux qu'elle et cela la fit grincer des dents. Elle avait l'impression de se noyer sous les attaques tandis que lui semblait avoir le dessus. L'étrange pluie de sang tombait toujours et elle laissa son regard glisser sur sa jupe et ses jambes dénudées qui abordaient une jolie couleur carmin. Elle frissonna à nouveau et toussa un peu. L'odeur du sang était pour elle un parfum agréable mais en telle quantité, ça devenait écoeurant. De plus, elle se sentait étrangement affaiblie. Elle n'avait pourtant pas perdu assez de sang que pour en être malade. Agacée par ces pensées, elle ne vit qu'au dernier moment la massue de l'une des ignobles bestioles foncer vers elle et ne l'évita que de justesse, abandonnant quelques gouttes de sang au passage.
- Alucard, si vous avez terminé avec vos assaillants, venez donc prendre quelques un des miens, je suis sûre que vous en mourrez d'envie... fit-elle avec sarcasme.
Avouer qu'elle en avait ras-le-papillon de ces machins poilus était en dehors de ses attributions. Grillant purement et simplement un nouvel adversaire à l‘aide de ses papillons (seul moyen pour la sorcière de pouvoir utiliser sa maîtrise du feu), elle continua à se battre sans se soucier de l'homme. Son corps lui rappela à nouveau sa condition physique en lui assenant un violent mal de crâne qui la fit grincer des dents. Pour oublier cette nouvelle douleur, elle s'acharna sur une hyène particulièrement coriace.
{Je ne sais pas si ce que j'ai mis est possible, vu la super pluie qui nous tombe dessus >_< }
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| | | Alucard Esper Magister
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| Sujet: Re: Quand on se joue de la mort... Sam 21 Jan - 3:03 | |
| Le vampire avait eu raison de se soucier du sort de la jeune femme -qu'il avait lui-même mise en danger. Les assauts continuels de leurs ennemis encore trop nombreux mettaient à mal l'endurance de Lullaby, qui finit par réclamer d'un sarcasme l'aide de son prétendu allié. Alucard gloussa, amusé par la fierté de la demoiselle. Il accepta sur un ton doucereux et moqueur :
- Finirez-vous donc par m'autoriser aussi facilement tout ce dont je meurs d'envie, Lullaby ? Si c'est le cas, cela pourrait bien valoir le coup de vous venir en aide...
Il repéra alors chacun des adversaires de sa compagne d'un bref regard, leur voilant les yeux d'épais papillons de sang en constante régénération. Aveuglés comme leurs congénères sous les gribouillis du mage, les hyènes de Lullaby cessèrent d'attaquer pour essuyer le sang qui leur faisait manquer leur proie. La sorcière aurait ainsi un peu de répit avant qu'Alucard ne se libère de ses propres ennemis pour l'assister. Ce qui ne lui prit d'ailleurs pas beaucoup de temps, ceux-ci ayant tout perdu de leur adresse et de leur précision sous le sort aveuglant. Il profita de leur désavantage pour se laisser aller à quelques plaisirs sadiques, tranchant des membres, retournant sa lame dans les plaies, ou libérant les entrailles : chacune de ses frappes était la promesse d'une agonie lente et douloureuse dont il s'amusait par avance. Puis, il se souvint de l'appel de Lullaby et accourut à ses côtés.
Ensemble, exterminer le petit groupe de proies qu'était devenue la meute s'avéra un jeu d'enfant. Au point même que c'en fut un peu décevant, au final... Alucard se retourna vers sa belle amie, la dévisagea d'un oeil gourmand et sourit à la vue de sa jolie mine écarlate, que coloraient encore les nuages de sang au-dessus d'eux. Désignant son propre visage, le vampire la taquina :
- Vous avez un peu de sang, juste là.
Il fit mine de critiquer ses vêtements trempés du regard, et ajouta :
- Je vais m'empresser de nous diriger vers le raccourci dont je vous ai parlé pour le retour. La pluie a quelque peu gâté mes envies d'air pur, allons manger à la taverne. A moins que vous ne préfériez passer d'abord vous changer chez vous ? Nous avons le temps, si vous souhaitez d'abord prendre un bain...
Un sourire complice accentua sa proposition lubrique tandis qu'il faisait de nouveau allusion au bain. Il la dépassa pour la guider avant qu'elle ne réponde, se demandant avec amusement si elle parviendrait à tenir ses remarques indécentes jusqu'à la taverne.
Enfin, ce n'était pas non plus comme s'il s'était décidé à rentrer : le mage s'était mis en tête de mettre à l'essai les capacités de la jeune femme, et ne quitterait pas la plaine tant qu'elle n'aurait pas été suffisamment éprouvée. D'une part, il était curieux de connaître les limites de la sorcière. D'autre part, provoquer sa détresse serait sûrement très divertissant.
Ils parvinrent enfin jusqu'à la partie de la plaine que le mage appelait "cimetière des dragons", une étendue de terre sèche et dépourvue de toute nature, d'où seuls dépassaient des ossements de dragons. L'endroit inspira le vampire, dont le sort Fossile attribua aux défunts du territoire un nouveau congénère : sous leurs pieds, la terre se mit soudain à trembler. Alucard referma sa main sur celle de Lullaby et la tira brusquement en arrière, l'éloignant à temps de l'énorme mâchoire surgit du sol. Maladroitement, un fossile de dragon s'extirpait de l'endroit que le couple venait de fuir, ouvrant ses ailes dépourvues de membrane sur un squelette aussi large qu'immense. Alucard levait la tête en reculant doucement à mesure que le fossile se redressait. Lorsque celui-ci eut fini de se relever hors de son gouffre, sa tête atteignait une hauteur d'une douzaine de mètres qui obligeait le vampire à basculer la tête complètement en arrière pour continuer à le fixer. Alucard, immobile, commenta leur situation avec gravité, le regard rivé sur les orbites vides du dragon :
- Cette fois l'ennemi est seul, je n'aurai aucune difficulté à l'aveugler. C'est presque trop simple !
La plaisanterie du vampire sembla réveiller le fossile de sa torpeur : celui-ci abaissa tout à coup le crâne dans leur direction, mâchoires ouvertes. Le mage poussa la sorcière en dehors de son chemin tandis que lui-même tombait au sol, échappant de peu aux crocs qui se refermaient devant lui. A peine relevé, il tenta de courir rejoindre la jeune femme, mais une fois encore, le dragon fit claquer sa mâchoire, et il dût de nouveau plonger à terre pour l'éviter. Lassé de sa proie fuyante, le fossile se tourna alors vers Lullaby et abattit vers elle une énorme patte aux griffes découvertes. Alucard observa d'un air angoissé les attaques répétées du reptile, que Lullaby attirait étrangement bien davantage que le mort... Avait-il enfin coincée la demoiselle ? Le feu de la jeune femme, aussi bien que son épée et son sort d'hématomancie, étaient parfaitement inefficaces contre le squelette immense qui leur faisait face. Paré de son masque d'inquiétude, le vampire se délectait de la scène.
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| Sujet: Re: Quand on se joue de la mort... Dim 22 Jan - 20:25 | |
| - Finirez-vous donc par m'autoriser aussi facilement tout ce dont je meurs d'envie, Lullaby ? Si c'est le cas, cela pourrait bien valoir le coup de vous venir en aide...
Cela fit naître une moue désapprobatrice sur le visage de la demoiselle. Elle espérait avoir très mal, mais alors très très mal comprit. Parce que sinon elle risquait de l'éclater. Dans son imagination, bien sûr. Folle, oui, mais pas suicidaire. Du moins pas assez que pour aller chercher noise à Alucard qu'elle devinait infiniment dangereux. Se détourant définitivement de l'homme, elle se concentra sur ses assaillants dont le nombre diminuait assez lentement, à son grand regret. Enfin bon, ça lui donnerait plus de temps pour faire joujou avec. Des bruits de luttes plus nets lui parvenaient dans son dos, ainsi qu'une quantité de hurlements et cris en tous genres qui signalaient clairement que son compagnon d'arme s'amusait bien à les faire souffrir au maximum. Elle sentit qu'il revint vers elle et fut tout de même soulagée lorsqu'il usa de son étrange pouvoir pour aveugler les hyènes. A deux, il fut facile de les battre et Lullaby leva un regard agacé vers les lourds nuages qui continuaient à déverser leur pluie pourpre. Namého, c'était vraiment du n'importe quoi. La priver de son meilleur pouvoir en pleine bataille.
- Vous avez un peu de sang, juste là, fit Alucard en montrant son visage.
Elle leva les yeux au ciel, pleine d'ironie malsaine.
- Merci de me l'avoir dit, je ne l'avais point remarqué, répondit-elle d'un ton doucereux où suintait le sarcasme.
- Je vais m'empresser de nous diriger vers le raccourci dont je vous ai parlé pour le retour. La pluie a quelque peu gâté mes envies d'air pur, allons manger à la taverne. A moins que vous ne préfériez passer d'abord vous changer chez vous ? Nous avons le temps, si vous souhaitez d'abord prendre un bain...
- Alucard, je commence à croire que vous avez un sérieux problème, à toujours parler de baignoire. C'est un traumatisme d'enfance ou vous êtes vraiment atteint ?
Il est vrai qu'elle ne refuserait pas un bon bain bien chaud vu l'état dans lequel elle se trouvait mais il était hors de question qu'elle en prenne avec ce pervers à deux sous dans les parages. Sinon, il n'avait qu'à se montrer plus convainquant. Ils se remirent en marche et s'arrêtèrent devant une plaine déserte. Devant le silence qui régnait, elle fut prise d'un frisson glacé et regarda avec appréhension les énormes ossements qui sortaient de terre. Ils s'y engagèrent et le sol se mit à trembler. Un immonde crâne de dragon sortit des entrailles de la terre. Oh super. Comment tuer un truc déjà mort, franchement ? Elle se sentit tirée vers l'arrière et étouffa une protestation lorsqu'elle se rendit compte qu'Alucard l'avait tirée de l'endroit où le reste du corps s’extirpait lentement de la terre. C’était vraiment dégoûtant de voir ces os blanc sortir ainsi de la terre que les étranges nuages rouges étaient occupés à rendre boueux. Tiens, c’est marrant parce que ces foutus nuages semblaient les suivre. Elle lança un regard suspicieux à l’homme.
- Cette fois l'ennemi est seul, je n'aurai aucune difficulté à l'aveugler. C'est presque trop simple !
Cela sembla énerver le squelette qui plongea vers eux, dents en avant, bave avec. Heurk, encore de la bave. Alucard poussa Lullaby sur le côte et celle-ci le fusilla du regard. Elle dut à regret arrêter d’imaginer comment le massacrer quand une patte griffue s’abattit à côté d’elle. Le feu était inefficace sur un machin pareil, restait donc l’élément aérien. Levant les bras devant elle, la sorcière éleva un mur de vent entre la créature et elle, repoussant ainsi le dragon et l’empêchant de l’approcher.
- Et nous sommes censé le renvoyer sous terre comment ? cria-t-elle à Alucard qu’elle soupçonnait d’être à l’origine de pas mal de trucs.
Elle recula d‘un pas, au cas où l‘animal réussirait à franchir son mur de vent -ce qu‘il arriverait de toute façon à faire à un moment ou à un autre vu qu‘elle s‘épuisait légèrement- et croisa les bras, comme pour défier la créature revenue des morts.
- D‘ailleurs, sauriez-vous pas hasard comment ce mastodonte de bave est-il revenu ainsi à la vie ?
Voyant le dragon tenter de traverser le mur aérien, la sorcière eut une idée et elle fit se resserrer le mur autour du squelette. Leeeeenteeemeeeent car il bougeait sans cesse. Ses ailes craquèrent sous la pression et elle relâcha quelque peu l'étau, histoire de ne pas le démolir d'un coup.
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| | | Alucard Esper Magister
Messages : 299 Date d'inscription : 13/12/2010 Localisation : Taverne, quartier nocturne, plaine...
Feuille de personnage Race: Vampire Premier élément: Sang Second élément: Ténèbres
| Sujet: Re: Quand on se joue de la mort... Dim 29 Jan - 16:40 | |
| Admirant d'un air ravi la masse d'air qui protégeait Lullaby, le mort-vivant oublia la comédie qu'il était supposé jouer et abandonna son expression grave et soucieuse. La jeune femme disposait de pouvoirs fascinants, qu'il était agréable et apaisant d'apprécier en simple observateur... Car c'était bien ce qu'était le mage de sang en l'instant même : régalé du spectacle, il se contentait de couver du regard l'affrontement, sans intervenir ni faire l'effort de paraitre concerné. Ce détachement dût éveiller la méfiance de son amie, car celle-ci le questionna comme s'il eut été évident que lui-même savait tout de leur ennemi. Il prit un air étonné et répondit sur un ton calme et indifférent qui le fit presque paraître moqueur :
- Et comment le saurais-je ? Ne vous ai-je pas avoué mes origines étrangères et mon arrivée relativement récente ? Franchement, je trouve presque insultant le peu d'attention que vous accordez à ma conversation.
Lullaby répliqua par une autre question. Cette fois, Alucard ne put s'empêcher de rire :
- Vous seriez étonnée de la banalité que représentent pour moi les retours à la vie ! Toutefois... Non, je n'ai pas la moindre idée de ce qui a bien pu réveiller de son repos notre charmant compagnon ici présent !
La sorcière dirigea alors la force de son vent plus près du fossile, l'enserrant lentement. Trop lentement. Le vampire se lassa vite de sa résistance calme et patiente. Lui n'était pas patient. Tranquillement, il marcha jusqu'à la jeune femme et, positionné à côté d'elle face au squelette, leva l'index pour signifier l'idée qu'il s'apprêtait à partager :
- Mais pourquoi ne pas simplement lui demander de calmer son accueil un peu trop enthousiaste ?
Prenant soudain l'air sévère et pointant un doigt autoritaire vers le sol, il foudroya le dragon du regard pour ordonner :
- COUCHÉ !!!
Et plus enclin à suivre les impulsions de son sens de l'humour déplacé qu'à protéger son identité, le mage de sang fit se soumettre devant lui le fossile : figé à l'injonction du vampire, celui-ci s'inclina doucement avant de se coucher aux pieds du couple. L'air suffisant, Alucard sourit à sa compagne :
- Voyez ?
Sans ajouter mot, il avança d'un pas guilleret dans la direction qu'ils avaient poursuivie avant l'interruption du squelette, comme si l'obéissance anormale dont ce dernier venait de faire preuve n'était qu'une preuve de civisme tout à fait banale. Au loin, un portail de sang les attendait, ses portes closes prêtes à s'ouvrir sur la taverne du Sahoc à leur approche. Alucard s'était suffisamment amusé sur la plaine, il n'avait plus d'ennemis à envoyer à Lullaby : ceux qu'elle avait affrontés avaient révélé les capacités et le style de combat de la jeune femme, c'était bien assez.
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| | | Lullaby Magie niveau 1
Messages : 38 Date d'inscription : 22/12/2011 Localisation : Tu vois la lune ? Hé bien, c'est pas là 8D
Feuille de personnage Race: Sorcière Premier élément: Feu Second élément: Air
| Sujet: Re: Quand on se joue de la mort... Dim 29 Jan - 20:32 | |
| Lullaby regarda avec un grand sourire son mur de ventqui la séparait de l'infâme créature. Elle avait posé sa dernière question en ayant une idée en tête et la réponse d'Alucard la remplit de satisfaction.
- Vous seriez étonnée de la banalité que représentent pour moi les retours à la vie ! Toutefois... Non, je n'ai pas la moindre idée de ce qui a bien pu réveiller de son repos notre charmant compagnon ici présent !
- La mort semble en effet vous aimer.
Elle se désintéressa de l'homme pour se reconcentrer sur le vent qui venait de briser les ailes du reptile géant. Les sinistres craquements qui avaient précédé cet instant avaient empli la sorcière d'une froide euphorie et ses yeux brillaient d'une lueur malsaine. Elle allait presque laisser tomber son masque de "lady" quand au fond d'elle la voix de celui qui fut autrefois son confident répéta une phrase inlassablement répétée il y a longtemps.
- Mais pourquoi ne pas simplement lui demander de calmer son accueil un peu trop enthousiaste ?
Son air changea soudain et son visage prit un masque de sévérité. Il pointa du doigt le sol et dit d'un ton autoritaire :
- COUCHÉ !!!
A la grande surprise de Lullaby, le mastodonte obéit et s'abaissa petit à petit vers le sol, se couchant aux pieds des deux protagonnistes.
- Voyez ?
- La seule chose que je vois, c'est que vous semblez être bien plus que ce que vous ne laissez croire, fit-elle d'un ton agaçé.
Il ne sembla pas l'écouter d'avantage et se remit en marche, passant près du dragon comme s'il n'avait été qu'une simple mauvaise herbe. La sorcière hésita un instant puis coula un regard inquisiteur vers le dragon. Celui-ci ne semblant pas vouloir bouger d'un pouce, elle suivit Alucard tout en se tenant à distance du squelette. Elle fit disparaître son mur aérien dans une nuée de papillon qui emportèrent en même temps la canne-sceptre. Au loin se dessinait une sorte de porte. Un portail, devina-t-elle.
- Je peux connaître la suite du programme ? souffla-t-elle en rattrapant l'homme. Mais je vous préviens, hors de question que cela concerne un quelconque bain.
Ils avaient parlé de quoi, déjà ? Ah oui, la Taverne. ELle nota mentalement d'éviter de trop boire, au risque de devenir ivre morte. Bon, okay, il suffisait de trois verres pour la rendre knock-out...
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