Empire Calypta
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Empire Calypta

Au delà des mondes et du temps existe un royaume que se partagent et se disputent les forces ancestrales du Bien et du Mal .
 
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 L’étoile du matin

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2 participants
AuteurMessage
Jennie Sayer
Magie niveau 1
Magie niveau 1
Jennie Sayer


Messages : 43
Date d'inscription : 31/07/2008
Localisation : N'importe où sauf à la forge ! surement en train de bricoler quelque chose quelque part..

Feuille de personnage
Race: Humaine
Premier élément: Mana
Second élément: Feu

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MessageSujet: L’étoile du matin   L’étoile du matin EmptySam 3 Nov - 7:46


Le parcourt jusqu’a la rue des os fut une vrai course poursuite. Les Jennies entravées par le fardeau qu’elles portaient n’arrivaient pas a semer les morts qui les poursuivait. Et le fardeau en question ne faisait pas le moindre effort pour leur faciliter la tâche !
Gesticulant d’abord pour retourner auprès d'une femme zombi, puis se laissant porter finalement, s'affalant de tout son poids sur les épaules de ses pauvres porteuses. La plus mal lotie des filles était le clone qui soutenait Florian du coté de sa blessure. L’enfant, répugnée, se démenait grimaçante pour ne pas que du sang ne suinte sur elle. Le désespoir fut a son comble lorsque, arrivé devant la forge, le groupe découvrir la porte barré par une poignée de zombis. Se cachant vite fait dans une venelle sombre qui faisait face a la forge les fillettes réfléchirent a un plan. Leur seule chance de passer était Florian, qui était leur seul combattant. Le prince n’avait cessé de les rassurer sur son talent d’épée. Hélas, la blessure béante qu’il avait au cou le rendait complètement inutile.
Jennie s’adressa a ses clones.

Jennie : Bon, j’ai une idée ! Toi et toi vous allez voir les zombis. Dit-elle en désignant deux de ses sœurs.
Vous attirez leur attention et vous courez vite dans deux directions. Dès qu’ils seront assez éloignées vous deux vous venez avec moi pour portez Fernand et ont cours jusqu’a la porte !

Clone A : Attends ! Pourquoi ce s’rait a nous de nous faire poursuivre ? Elles ont qu’a aller voir les zombis, elles, et nous deux ont te suis avec le prince Fernand !

Clone B : Oui c’est vrai ! Pourquoi ce serait nous ?

Clone C : Ah nan ! Pas question ! Moi je fais pas l’appât, j’préfère encore porter Firmin !

Clone A : C’est bien toi qui te plaignais que son sang te coulait dessus d’taleur !

Clone C : Oui ben j’préfère encore ça que d’me faire croquer !

Clone B : Et pourquoi nous ont voudrais s’faire croquer ?

Jennie : AH ÇA SUFFIT VOUS ÊTES MES CLONES ALORS VOUS FAITES COMME JE VOUS DIS !

Clone A : Moi j’y vais pas !

Clone B : T’a qu’a faire d’autres clones et leurs demander d’y aller !

Clone D : Ou bien vas-y toi même !

Clone C : Zon-zon-ZOMBIS !!!!! ILS NOUS ONT VUS !!!

Tous : AAAAAAAAAAAAH !!!!!

S’égayant comme une nué d’oiseaux, chaque Jennie s’enfuit dans une direction différente. Courant de zigzag en entrainant chacune un ou deux zombis derrière elles. Deux clones coururent vers la porte de la forge, mais se firent attraper avant de pouvoir l’ouvrir et disparurent. La véritable Jennie était restée dans la ruelle, près de l’adulte princier qu’elle trouvait tout a coup fort rassurant avec son épée. Mais la peur la fit réagir sans attendre que l’homme se porte a son secourt et elle balança une grenade surprise sur le mort-vivant qui se dirigeait vers elle. Le mort avançait en éructant d’immondes gargouillis. La sphère d’airain toucha le zombi sans force, rebondissant contre sa poitrine, mais a peine toucha-t-elle le sol que dans un cliquetis elle cracha une fumée blanchâtre qui congela le zombi, le figeant sur place. Deux nouveaux clones apparurent, aidant Jennie a porter Florian. Les filles coururent ainsi tant bien que mal jusqu’a la porte, et se mirent a l’abris pendant que les zombis étaient occupés par les premiers clones.

- Ouf ! Se tourna-t-elle vers Florian. Ici ont est tranquilles ils pourront jamais forcer ce verrou !

- Qu’est-ce qui ce passe ? Qu’est-ce qui est arrivé ? Demanda l’une de ses sœurs cloniques.

- Peuh ! Encore de la magie ! Répondit l’inventeuse sur un ton de mépris. Sûrement le tour d’un nécromancien gâteux ! La science fait pas des trucs hors de contrôle comme ça !

- Oui ! Des machines seraient pas aussi dégoûtantes que ça ! Rétorqua l’autre clone. Il faut attendre ici jusqu’a ce que l’armée règle le problème ! Les Reines vont pas laisser les choses se passer comme ça !

- Il faut barricader les fenêtres ! Commanda Jennie.

Adossé contre un mur, Florian compressait la plaie de son cou avec sa main, le visage livide. Inquiète pour lui, Jennie s’approcha de lui.

Mr Frolan ? Vous allez bien ?

Il était évidant que non, mais la jeune fille ne savait pas quoi dire d’autre. La mise en garde de la vieille au sabre lui revint alors en mémoire.

Vous.. vous allez pas devenir un zombi hein ?

La réponse du prince n’avait rien de rassurante. La forge regorgeait d’armes, mais Jennie ne savait pas s’en servir. Elle espérait que Flafian puisse la défendre si jamais les zombis entraient, mais il semblait si mal qu’elle craignait qu’il meurt rien qu’en restant ici. Il lui fallait des soins, et le seul endroit que Jennie connaissait était l’hôpital du Nieb. Seulement y arriver ne serait pas facile. Comment traverser les hordes de zombis dehors et arriver jusqu’au Nieb ?

Le Morgenstern !

Char cuirassé fabriqué en bois de fer et blindé d’un alliage de Mithril, le Morgenstern pouvait se déplacer sans attelage a l’aide de sa puissante chaudière vapeur. Ce dernier né des chars d’asseau Sayer avait été créé pour un certain seigneur de guerre. Le bois de fer, d’une lourdeur et d’une solidité extrême, pouvait résister a de puissantes boules de feu. Tandis que le mithril, le métal le plus solide connu, absorbait tous les chocs, même celui d’une catapulte. L’engin était armé de deux canons, dont un rotatif, mais son plus grand atout était son blindage qui, combiné a sa puissante propulsion en faisait un véritable marteau capable d’enfoncer les murs de pierre d’une forteresse. Une poignée de zombis ne pourraient rien faire contre ce monstre.

Spoiler:

Courant a l’atelier de l’arrière boutique pour préparer l’engin, Jennie laissa ses clones aider le prince blond a se hisser a bord. Son atelier ressemblait a un vrai hangar où était exposé un fouillis hétéroclite d’inventions variées, complètes ou inachevées. Près du cœur de la pièce une table de travail était recouverte d’outils et de plans divers. Ressorts et autres morceaux de rouages trainaient ici et là par terre, et une étrange machine avait été suspendue au plafond. Mais ce n’est pas vers cette machine là que fut condit Florian. Une fois le prince installé, les clones de Jennie quittèrent l’engin pour ouvrir les grandes portes du fond. Les entrebâillant d’abord pour s’assurer qu’il n’y avait aucun zombi, puis les ouvrant toutes grandes pour laisser le char sortir. Les clones ne seraient pas du voyage et garderaient la forge pour le cas où il aurait besoin d’un refuge. La boutique du Nain n’était pas une place facilement prenable.

Le Morgenstern arriva sans encombre jusqu’a l’hôpital de la bienveillance, dévalant les rues a vive allure du Sahoc jusqu’au Nieb. Les groupes de zombis rencontrées en chemin furent pour la plupart écrasés, le lourd engin se frayant imperturbablement un chemin dans la masse. La conduite chaotique de Jennie décrocha les quelques morts-vivants qui réussirent a s’accrocher au char, mais pas tous, et lorsque l’enfant et le prince sortirent enfin du véhicule, après s’être garés en catastrophe, un passager clandestin qui se trouvait sur le toit se releva, l’œil dégoulinant de pus.

Gueuuuuuuh !
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Floriant
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Floriant


Messages : 19
Date d'inscription : 28/07/2011
Localisation : En quête

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MessageSujet: Re: L’étoile du matin   L’étoile du matin EmptyVen 7 Déc - 0:51

La petite demoiselle parvint à nous mener jusqu'à une allée ténébreuse, où nous nous arrêtâmes un instant. Tout tournait doucement autour de moi et je voyais même ma jeune accompagnatrice non pas en double, mais en un quintet ! J'appréciai l'immobilité que nous gardâmes en ces lieux : petit à petit, le paysage cessait de tourner. Je fermai les yeux, quelques secondes de repos et je les rouvris. Mon environnement avait retrouvé sa stabilité, mais je voyais toujours la petite paysanne en cinq. Lorsqu'elles se mirent à chuchoter entre elles, je retins mon souffle, tout penaud de mon erreur. Chacune des petites paysannes étaient bel et bien réelles, oui vraiment ! Décidément, c'était incroyable, la fertilité des dames du peuple ! Je me sentis alors mal à l'aise. Ces pauvres demoiselles, pas étonnant qu'elles fussent si mal soignées. Toutes ces bouches à nourrir, quelle digne mais non moins lourde besogne que ce devait être de pourvoir à leurs besoins, pour une famille de rang modeste ! Mon coeur se serra à cette idée, et la pitié me submergea. Je décidai de les récompenser d'une généreuse somme dès que ma santé me permettrait d'exprimer convenablement ma gratitude.

- AH ÇA SUFFIT VOUS ÊTES MES CLONES ALORS VOUS FAITES COMME JE VOUS DIS !

Attendri par les échanges enfantins des cinq soeurs, je les observai en silence. Ce moment d'innocence ne dura pas, et je l'oubliai bien vite à la vue des vils ennemis qui avaient retrouvé notre trace ! Je voulu sortir mon épée et tenter de protéger les fillettes malgré mon malaise, mais à ma grande surprise, l'une d'entre elles lança sur notre agresseur une boule magique qui le gela instantanément ! Nous en profitâmes pour nous réfugier dans un pauvre abri miteux, et je m'adossai à un mur, un soupir de chagrin échappé de mes lèvres malgré moi. J'aurais dû défendre ces fillettes, j'aurais dû protéger Dame Arwen, et j'aurais dû me lancer en quête pour retrouver ma belle ainsi qu'un remède à son envoutement. Mais j'avais été blessé, et mes forces m'avaient quitté. J'en étais tellement désolé, et pourtant je ne pouvais rien y faire. Pas encore.

Mon visage avait dû trahir ma désolation, car l'une des fillettes vint s'enquérir de mon état. Je souris, touché par sa sollicitude.

- Ne t'inquiète pas pour moi. Une fois que j'aurais été soigné par une mage blanche, je trouverai remède à cet affreux envoutement, et délivrerai toutes les victimes. Ta ville sera alors à nouveau sûre, et tu n'auras plus rien à craindre.

Ma réponse ne réconforta pas autant que je l'aurais voulu la petite paysanne, qui m'interrogea à nouveau. Je ne comprenais pas le dernier terme qu'elle avait employé, mais j'étais destiné à devenir Roi. L'on ne m'avait pas préparé à devenir "zombi", aussi n'eus-je pas besoin de lui demander d'explication pour lui répondre d'un petit hochement de tête négatif accompagné d'un sourire rassurant. Un flot de sang se libéra à ce moment de la pression allégée de ma main contre ma gorge, et la sensation de vertige me reprit. J’apposai plus fermement ma main sur ma plaie, retenant une grimace de douleur.

Les soeurs de l'enfant intervinrent peu après pour me diriger vers une grosse calèche à l'architecture grossière. Il était rare qu'une famille du bas peuple ait les ressources suffisantes pour l'achat d'une calèche, même de cette laideur, aussi ne me plaignis-je pas, conscient de la chance que nous avions. Le trajet fut inconfortable, les chevaux tiraient trop vite la calèche et je me cognai fréquemment contre les parois. Mais nous étions pressés, et la pensée de ma merveilleuse rencontre quelques instants plus tôt me donnait courage.

Lorsque la fillette et moi sortîmes, un râle se fit entendre et nous nous retournâmes, découvrant tous deux avec surprise le cocher sur le toit de la calèche. L'air bourru, il grognait avec insistance. Son oeil pleurait, et je devinai à sa difficulté à se tenir droit que le pauvre homme était sous l'emprise de l'alcool. Quand bien même, ce n'était pas une façon de réclamer son argent, et je lui sortis rapidement deux pièces d'argent que je posais à son attention sur une roue de la calèche. Je ne le remerciai toutefois que d'un ton froid, soucieux de lui faire savoir mon mécontentement devant ses grognements discourtois et ses extravagances sur le toit. Enfin, après cette courte mésaventure, la petite paysanne et moi entrâmes dans la grande demeure de la mage blanche.
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