Y a-t-il un volontaire ? [PV Gannicus]

Comme l'ombre qu'il était, Doushi suivait le seigneur Mirastrasa le long du quartier commerçant du domaine neutre. Arwen n'était pas de garde auprès du lycan, c'était actuellement la tâche du jeune homme qui s'en acquittait à la lettre. Actuellement cette sortie n'était pas anodine du tout, maintenant qu'il pouvait se le permettre le lycan avait décidé d'attirer l'attention de ses ennemis sur lui dans une sortie qui pouvait paraitre naturelle. Doushi et lui parcouraient donc la ville sans réel but jusqu'à ce qu'ils finissent par s’arrêter dans la galerie des roches dont une clameur puissante pouvait y être entendue.

A la demande du seigneur, Doushi récupéra comme information qu'un petit tournoi de gladiateurs étaient en cours et que les clients adoraient cela. Se disant que cela pouvait leur changer les idées un peu, Caedemus entraina son garde du corps à l'intérieur et ils prirent place dans le domaine VIP de la galerie. De là où ils étaient assis, les deux pouvaient voir avec aisance le combat qui se déroulait en contrebas. Un homme, des bêtes, un combat à mort... un classique dans leur univers. Restait à savoir qui allait gagner et surtout quel combat allait suivre après coups.

Juste au moment où il se posait cette question, un mouvement instinctif du bras du jeune homme intercepta une fléchette qui avait été lancée de derrière lui. Il eut tout juste le temps d'attraper Mirastrasa et de l'entrainer dans l'arène pour éviter deux coups d'épées. Après l'avoir reposé, le jeune homme se mit en position de combat sous la clameur d'un public qui ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait alors que les agresseurs arrivaient des gradins pour en terminer avec le lycan qui se mit à grogner.

"Eh ! Voilà ce qu'on appelle du spectacle, hein Doushi ?"

-"Mmph, de simples guerriers... on vous sous estime, Seigneur..."

Répondit le jeune homme sur un ton calme. Et juste là, non loin d'eux se trouvait un gladiateur qui ne devait pas vraiment comprendre ce qu'il se passait...

L'arène, son sable, son public, les gladiateurs ne connaissaient que ça, le rugissement de la foule, la fièvre du combat, les larmes de sang. Les Hourra de la foule venant dans le cœur de notre gladiateur. Cette foule aussi bestiale que les animaux se battent dans cette arène, criant son dégout pour la vie, hurlant à la mort, rugissant lorsque le sang était versé. Une autre de ses bêtes attendait de faire son entrée dans cette endroit de mort où il vit lui, c'est dans la mort des autres qu'il trouve une raison de vie, c'est dans le sang qu'il se sublime par rapport aux commun des mortels, c'est en jouant le rôle de faucheuse qu'il est devenu un dieu de l'arène. Gannicus était le nom de cet homme qui s'était élevé au rang de Dieu dans cet endroit crasseux. L'homme avait tué pus d'une centaine de gladiateurs dans ce monde, presque aucun n'était humain, des bêtes, des orcs mais le gladiateur savait qu'il n'avait pas encore tout combattu dans sa vie dans ce monde. Le champion des Gallerie des Roches, est le titre qu'il porte, légende sur certains de ses combats, selon laquelle il aurait tué deux frères orcs, qui n'avaient jamais connu la défaite avant lui ? La fois où il combattit un autre gladiateur sans arme et ce combat s'était finie sur la mort du malheureux suite à la pluie de coup de poing. Pleine de récit parle des exploits de lui, des fois, ce ne sont que des mythes, d'autres sont à prendre bien plus au sérieux. Le celte était dans les coulisses de l'arène, où attendent les combattants avant d'affronter un autre de ses frères dans cet endroit où un des deux mourra pour le plaisir de ces gens qui viennent dans ce restaurant pour savourer un bon repas et voir des gens mourir. Gannicus s'était fait à l'idée bête de mourir, mais que dans cette arène ou une autre, mais dans le sable de ce lieu où il a prit tant de vie, dans celle ci ou dans l'autre. Le danseur fou vagabondait dans les coulisses, en attendant que son combat soit annoncé pour entrer dans l'antre de la mort, car un gladiateur n'a pas peur de la mort, il l'enlace, il la caresse, il l'embrasse, il lui fait l'amour.

Gannicus fut arrêter dans son vagabondage dans les coulisses par un de ses frères, lui, Oto, n'était pas un des plus grands fans de notre Celte, il le portait que peu dans son cœur, surement parce que Gannicus lui avait prit un œil lors d'un combat où le public l'avait sauvé. Le porc, comme le surnommé Gannicus, s'approcha du champion et lui dit, avec son haleine pestilentielle.

Alors la danseuse, tu vas enfin payer de ta vie, pour mon œil !

Le Celte remit une de ses tresses en place, derrière son oreille pour se tourner vers son vieil ennemi.

Et c'est pour ça qu’aujourd’hui, tu as besoin de 4 autres personnes pour me combattre car tu n'es qu'un chien qui grogne. La dernière fois, estimes toi heureux d'avoir pu repartir la queue entre les jambes, ma douce. Concluant sa phrase par un baiser soufflé provocateur.

Les paroles du Celte étaient justes, il devait combattre aujourd'hui cinq autres gladiateurs. Il alla vers l'entrée où le gladiateur allait entrer dans le lieu où en ce moment les animaux se battent contre des humains. Le combat allait bientôt finir et Gannicus profitait du spectacle, derrière les grilles, comme un tigre en cage attendant son repas du soir. L'air penseur en regardant les pauvres hommes se faire tuer par les animaux dans les acclamations de la foule qui avait l'air content du spectacle, cependant cela n'allait qu'être un avant-goût avant le combat "Primus" où la Légende Celte allait combattre cinq redoutable gladiateurs, pour payer l'affront que notre gladiateur avait fait, à un homme, en couchant avec sa femme, par mégarde, hors cet homme était du genre riche et acheta des combattants et la place de choix dans les combats, pour voir mourir celui qui avait humilié sa personne et fait honneur à sa femme. La bête arracha la gorge du dernier humain encore debout et dans les éclats de joie de la foule, sonna l'entrée imminente du Primus. La foule était chaude comme si les dieux eux-mêmes soufflé des sur les braises pour faire jaillir la flamme. Le gladiateur fut ramené de ses songes, porté par la foule, par un homme en qui Gannicus avait foi et qui le tenait en très haute estime, ce qui n'était pas réciproque pour l'homme qu'on pouvait appeler Doctore. Il est le maître d'arme et l'entraineur du Celte, il est son maître et son père. Même si la foule porte l'homme dans son cœur, même si ses victoires sont toute éclatantes, Doctore n'approuve pas le style de gladiateur, trop fanfaron, trop arrogant et prédit sa perte s’il laisse parler son entre-jambe au lieu de sa tête. Cet homme était bien plus sage que notre ami, se laissant trop souvent porté par ses émotions que par la raison. Le Doctore porta les deux glaives de notre gladiateur à la hauteur de son visage, en les tendant à notre homme.

Essayes de finir le combat avec, cette fois ci. Dit le Doctore avec un ton froid.

Un sourire se dessina sur le visage, l'air amusé, il répondit sur un ton moquer et provocateur, comme à son habitude.

Si vous parlez de la fois contre Octus, il était tellement mauvais que même votre pauvre Grand-mère, que les dieux nous la garde, aurait pu le battre.

Son maître soupira, il fini de préparer notre champion, en ajoutant son épaulière en cuir à son épaule gauche, comme à son habitude, tandis que Gannicus, quand à lui, faisait des moulinets avec ses glaives, pour fendre l'air et pour prendre en main ses armes. Lorsque que la seul épaulière fut mise et pour ainsi dire, tout l'équipement de notre homme se trouvait sur son corps, les organisateurs commencèrent à introduire le combat, Gannicus ne prêtant pas trop attention à l'introduction de ses adversaires qui entrèrent dans l'arène, avec une foule du genre mitigé à leurs égards. Le héraut introduit à son tour le guerrier Celte dans une tirade des plus inspirantes, mettant le feu aux poudres. Les portes de métal s'ouvrirent, laissant apparaitre le Champion, glaive aux mains, prêt à en découdre, avec une foule en ébullition. Le vainqueur des orcs, le pourfendeur de centaure, l'étripeur de gobelin, le titan parmi les champions s'avançait dans l'arène. Plus que quelques pas séparait le Champion de ses adversaires, attendant que ce dernier ouvre le bal. Cependant le Celte essayait de savoir ce qu'il avait en face de lui, il avait des lances, des boucliers, des armes à deux mains et lourdes, des orques, des humains, rien d'imbattable. Le champion pointa son glaive droit en direction de ses adversaires, la foule s'était éteinte, comme si elle retenait son souffle comme un seul homme. Le sourire narquois sur le visage, provoquant dans son attitude, les hostilités allaient commencer sous peu. Cela était peut dire, une lance fendit les airs pour empaler le Celte qui l'esquiva d'un pas de coté, tandis que les autres se ruèrent sur lui, dans l'espoir de l'acculé. Le gladiateur avait repéré celui qui avait ouvert le combat et allât vers sa direction, hors il devait passer entre les 4 autres. Une hache arrivant de face pour lui arrachait la tête de son tronc pour le décapiter purement et simplement, fut dévier par une parade du glaive tandis que son autre glaive frappait la jambe de l'orc avec un bouclier, pour l'entailler simplement et légèrement.

Enfin, le sang réveilla la foule, un râle sortie de la bouche du peau verte mais le combat ne faisait que commençait. Gannicus continuait sa course entre les adversaires, frappant un premier temps le bouclier du troisième pour que ce dernier l'abaisse et que Celte puisse rouler dessus pour dévier la lance de l'humain qui l'attendait à atterrissage, la plantant dans le sol en frappant le bois du plat de son glaive. Le voila en face à face avec celui qui avait tenté de le tuer en premier. Il était armé d'un petit bouclier sur le bras et d'une lance, même si une dague était cachée dans le bouclier. Le champion frappa de ses deux glaives en directions du bouclier de son adversaire, qui ne se brisa pas mais qui lui fit perdre l'équilibre et portait par la force du coup, il se dit propulser au sol. L'homme a la lance dut son salut à un de ses camarades, l'orc au bouclier et blessé a la jambe essaya de submerger l'homme et arriva à placer un coup de bouclier dans le visage de notre champion qui allât valser deux mètres plus loin. Les glaives se trouvèrent bien loin de leur propriétaire. Le champion était en mauvaise posture alors que ses adversaires allaient profiter de ce moment de faiblesse pour le tuer. L'orc chargea de nouveau notre homme, qui esquivait les coups d'épée de l'orc et profita que l'homme à la hache essaye de le frapper encore pour le désarmer et planter la hache dans le pied de l'orc. Gannicus fit une roulade pour prendre un de ses glaives, mais des qu'il se releva, l'homme a la lance essaya de frapper de nouveau le champion au torse, notre homme avait dévié la lance avec son glaive et en une pirouette, se trouvait à mi-longueur de la lance et la brisa en deux, pour prendre le bout où se trouve à son extrémité le fer pour le planter dans la gorge de ce combattant. La foule rugit comme une bête sauvage, un orc estropié, un homme mort dans d'atroce souffrance, en effet, il agonisait sur le sable l'arène.

La hache était revenu à son propriétaire et l'orc avait du mal à se mouvoir, Gannicus profita de ce petit moment de répit, pour reprendre son autre arme en insufflant encore un peu plus de son enthousiasme à la foule. Le Mirmillon engagea une passe d'arme avec le champion, après quelques que coups, Gannicus trouva la faille en l'entaillant dans le dos lorsqu'il esquiva un coup de bouclier. Le celte esquiva in-extremis une nouvelle lance qui était lancé par l'orc. L'homme fut entaille légèrement aux visages, tout dans une acclamation de la foule, notre combattant a deux glaives se rua à son tour sur l'orc qui attendait plus que la destinée finisse le travaille, hors le chemin a lui était bloqué par l'homme à la hache géante et par encore un combattant avec une lance, Oto, le vieil ami de notre Gannicus. La hache s'abattant sur le haut du crâne de notre homme, il du utiliser ses deux glaives pour parer l'attaque, laissant une ouverture à la lance d'Oto qui essaya de lui perforer le ventre, mais une vrille qui désarma l'homme à la hache et permettant aussi de mettre Oto dans une situation des plus dangereuses pour lui, Gannicus lui porta un coup à sa lance, la brisant par la même occasion, et un autre dans l'angle de son œil droit, sur son torse. Le Celte jouait avec ses adversaires, mais comme toujours et encore lui, l’orc avait profitait de cela pour porter un coup de bouclier l'envoya de nouveau au tapis. Le mirmillon profita pour bloquer le champion, en mettant son bouclier sur la gorge pour l’empêcher de se relever, laissant ainsi le soin à l'homme avec sa hache titanesque de le décapiter, Sauf qu'il avait oublié que les armes de notre homme était dans ses mains, un glaive transperça le mollet du Mirmillon, levant ainsi le bouclier, la hache frappa le sol vu que notre Celte avait fait une demi roulade pour revenir et transpercer le torse de l'homme qui essaya de le tuer.

Plus que trois, pour le moment, Gannicus n'avait quelques blessures internes dans la bouche, rendant ses dents rouges et ses gencives écarlates alors que tous ses adversaires étaient en bien piètre état, le gladiateur se releva avec un saut carpé pour revenir sur ses jambes. Il ne restait que l'Orc, le Mirmillon et Oto. Le Mirmillon essaya de nouveau à s'attaquer à notre homme, qui dévia son bouclier en une frappe puissante, qui le fit valser et l'envoya à terre, Gannicus planta ses lames dans le torse de l'homme pour en finir avec sa souffrance. Il récupéra la hache au sol pour la lancer à l'orc qui la dévia avec son bouclier, ce qui laissa le temps à Gannicus de le chargeait et de lui faire un coup de pied sauté dans le bouclier, bousculant l'orc et l'envoyant au sol. Essayant tant bien que mal de se défendre avec des coups d'épée, le Celte écrasa le bras de son adversaire pour le lui écraser le visage avec son pied. Il arracha des mains de l'orc l'épée pour lui planter dans la gorge mais du l'enlever aussi vite qu'elle est arrivé car Oto n'en n'avait pas fini avec ce combat, même si sa blessure le tenait, la rage de voir Gannicus encore gagné lui donnait la force d'encore être debout et prêt à tout pour le tuer. Le champion fit une roulade au sol pour esquiver le coup d'épée de notre cher Oto, Marchant en faisant le tour de l'arène pour fatiguer son adversaire mourant qui essaye de le transpercer par le fer, dans les acclamations de la foule, mi joyeuse, mi moqueuse de ce pauvre homme. Gannicus en appelait la foule pour savoir s’il devait mourir, pendant sa marche. La foule fut tous d'accord, la mort est la sentence des faibles dans l'arène. Notre champion courra vers le mur de l'arène pour sauter en arrière et retomber d'un salto, le pied sur la tête d'Oto, envoyant les deux au seul et en mettant toujours pleins aux yeux de la foule. Le Celte prit l'épée d'Oto et fini par le transpercer dans les acclamations de la foule, voulant toujours plus de sang. Gannicus allant reprendre ses armes dans le cadavre du Mirmillon, il s'adressa à la foule en folie.

Vous en voulez en plus ! Vous n'êtes pas rassasié ?! Il vous faut plus de sang ?

La foule répondit en cœur en clamant le nom de Gannicus, au grand désespoir du commanditaire de ce combat qui ne pouvait qu’appréciait le triomphe de notre homme. Gannicus pointa son glaive, comme au début du combat vers l'homme qui avait voulu sa mort

Vous pouvez m'envoyer dix orcs, je serrai toujours là mon ami. Qui ose m'affronter dans cette arène, se présente ici et maintenant ! Je l'attendrai et je lui donnerai une mort digne.

Lorsque notre gladiateur eut fini de dire cela, deux silhouettes arrivèrent, un homme ayant une chevelure comme ceux des hommes du sud et les germains alors que l'autre était un titan comme jamais vu, dépassant de plusieurs têtes l'autre facilement. Cependant cela n'était pas tout ce que la foule pouvait donner, d'autres hommes arrivèrent, quinze autres qui en voulaient à la vie des deux premiers, encore cinq faisaient face à lui, ils avaient pour but de tuer ceux là. La foule hurla à la mort, en acclamant le champion.

Vous aurez encore plus de sang ! Vous serrez rassasiés ! Faites-moi confiance ! Cria le gladiateur faisant des moulinets avec ses glaives.

Gannicus fit un signe à Doctore pour ne pas faire intervenir les gardes, que c'était un combat pour lui et sa gloire et le gladiateur en pointant son glaive vers ses nouveaux adversaires et il dit

Si vous les voulez, venez les chercher.

Le combat qui allait surement marquer les mémoires était sur le point de commencer

Doushi observa doucement les alentours en gardant son dos contre celui du seigneur Mirastrasa. Le gladiateur portant le nom de Gannicus si l'on pouvait en croire la foule en délire se trouvait non loin à la gauche de l'ombre et tous les agresseurs venaient de se jeter eux-même dans l'arène.

"Ataraxia souhaite jouer avec nous on dirait, ce sont des hommes de la Seigneur Mercenaire."

Prononça le seigneur lycan en se recroquevillant sur lui-même un instant avant de se relever en poussant un hurlement puissant de loup. Il se mit alors à se transformer sous les yeux médusés de toute l'audience qui resta un instant silencieuse sous le choc jusqu'à ce qu'il se mette à arracher des têtes, il était rare de voir un lycan dans l'arène de la galerie des roches apparemment. Ils se mirent alors à hurler de joie devant la scène, peut-être espéraient-ils un combat entre leur champion et le lycan à la fin ? Toujours est-il que Doushi s'écarta alors en glissant sur le sol grâce à son ombre vers Gannicus en tranchant au passage deux ennemis avec ses lames.

-"Pardonnez nous de déranger ainsi vos combat, maitre gladiateur... nous avions prévus une attaque, mais nous ne pensions pas qu'ils le feraient ici..."

Le jeune homme donna un bref coup de pied retourné à un ennemi qui l'approchait par derrière avant d'indiquer d'un geste de la tête le lycan qui se battait sans peine plus loin.

-"Cela ne devrait pas prendre trop de temps, je pense..."

Le combat, la mort, le sang, tout cela restait dans le palet de notre gladiateur. Les clameurs de la foule faisant battre le cœur de notre homme, Gannicus sentait ses poumons se remplir de la chaude ambiance du lieu. Un combat dantesque, trois contre quinze, un combat digne de notre champion. Les glaives du gladiateur s'entrechoquaient, attendant que la chair de ces inconnues, lui en fasse l'honneur de se déchirer par ce fer. Le vin et les femmes étaient bientôt à porter, plus que quinze hommes, quinze hommes pour entrer dans la légende.

Les assaillants chargeaient le dimachère, bloquant un coup en protégeant son dos et en faisant une vrille sur lui même, pour arriver en face de deux adversaires, où ses lames trouvèrent les gorges des deux, pour les laisser se vider de leurs sangs sur le sable de l'arène. Deux en moins, plus que trois dans ce groupe d'assaillants, le combattant de l'arène n'avait pas joué habituellement avec ces proies, pour le plaisir de la foule. La foule hurlait à la mort de ces faibles combattants. Cependant la foule avait accueillit les nouveaux combattants aux cotés de Gannicus, comme de vrai gladiateur, ce qui est compréhensible. Le Titan était devenu un loup géant, le celte n'en n'avait jamais vu de cette taille de sa vie, même si dans ses terres d'origines, les loups étaient très présent mais bien loin de cette taille, s'approchant plus d'une taille humaine. Quel étrange créature, mais quel barbarie, un vrai monstre de carnage, on aurait dit une bête envoyé par les dieux pour le remercier de combattre avec tant de faveur, cependant, il parait que ce genre de créature sont plus des personnes maudites que une bénédiction, même dans ce cas, avoir un tel allié, est bien une bénédiction pour le Celte.

Quand au deuxième, l'homme a la chevelure des hommes du sud s'approchait de Gannicus, en glissant sur le sable, enfin, plutôt une ombre qui s'était étendu jusqu'au gladiateur, tuant au passage deux des assaillants, cela en faisait déjà quatre de mort, m'enfin, en vrai cela faisait neuf car le lycan avait déjà dévoré ses adversaires en moins de temps que cela en fallut pour le dire. Plus que six, en faite cinq, l'homme frappa un des assaillants avec son coup de pied retourné, l'envoyant au sol dès le premier coup. L'homme inconnu expliqua que la situation n'allait pas durer longtemps. Gannicus souriait avec un grand plaisir à son interlocuteur et lui répondit, tout en mettant un coup de garde dans le visage d'un des hommes qui s'approchait, pour finir avec son glaive dans son torse.

Je l'espère bien, mon frère !

Gannicus retournant au combat, il était encore deux de son coté, ses adversaires le chargeaient, tentant de le trancher, ce que Gannicus esquiva en se mettant accroupi, passant ses lames sur les hanches de ses adversaires, suivi d'un croche-pied avec ses deux lames, envoyant les deux combattants au sol. La foule acclamait le champion et ses acolytes pour leurs fureurs guerrières et les clameurs arrivèrent à leurs apothéoses quand les glaives ôtèrent la vie des derniers combattants. Le celte avait encore triomphé dans l'arène, la légende de ce titan de l'arène avait une nouvelle page à s'écrire pour ce jour taché de sang. Le Celte hurla, telle la bête qu'il était, les glaives ensanglantés dans les mains. Il laissa ses glaives aux sols et allât voir son collègue à la chevelure nuit, lui saisissant l'avant-bras, marque de respecté de la part d'un gladiateur. Il lui dit avec un souriant triomphant.

Mon frère, sortons de l'arène, nous en avons fini avec eux, demande à ton ami de venir avec nous, vous êtes mes invités !

Le gladiateur espérait en savoir plus sur ses frères d'armes.

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